L’Armée du surf. La révolte des étudiants et ses causes véritables 9. Lettre adressée à Gilles Deleuze

À propos du titre L’armée du surf, de la signature Internazionale surfista et de la mise en exergue de la phrase Nous, on habite les plis de la vague, extraite d’une lettre adressée par une association de surfeurs à Gilles Deleuze

Deleuze, Surfeur de l’immanence

Par Gibus de Soultrait, surfeur et rédacteur de Surf Session (version française de Surfer ‘s Journal), décembre 1995.

Samedi 4 novembre 1995, le monde intellectuel a appris avec tristesse la mort du philosophe Gilles Deleuze. Mais si la pensée perd là un grand homme – dont la philosophie consistait essentiellement à révéler justement la philosophie en mouvement qui s’immisce dans les choses, les œuvres, la vie -, les surfeurs aussi peuvent être un peu tristes de voir parti un philosophe qui avait su percevoir l’originalité de leur sport.

Dans un entretien accordé en 1985 à L’Autre Journal, Gilles Deleuze disait : « Tous les nouveaux sports – surf, planche à voile… – sont du type insertion sur une onde préexistante. Comment se faire accepter dans le mouvement d’une grande vague, d’une colonne d’air, “arriver entre” au lieu d’être origine d’un effort, c’est fondamental. » (Entretien de Gilles Deleuze republié, ainsi que d’autres, dans Pourparlers, Éd. Minuit, 1990) Quand on pense à l’homme qu’il était, tenu à demeurer chez lui à Paris, à cause d’une santé déficiente, on s’étonne qu’il ait pu si justement percevoir l’écho de nos vagues et notre façon de se faire prendre par elles en surfant.

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